Tous punis : le jeu concours !

Depuis un an, nous vivons une forme de grande punition collective. D’où provient-elle ? Pourquoi certains secteurs semblent-ils plus touchés que d’autres ? Quelles leçons pouvons-nous en tirer ?
Et si nous réfléchissions à « nos fautes » collectives commises en amont, peut-être pourrions-nous les corriger et éviter ces périodes de punitions collectives auxquelles nous assistons ?

N.B. : Le mot « péché » désigne à l’origine le fait de « rater sa cible », c’est-à-dire le fait de s’être tromper d’intention ! Pour nous, cela signifie qu’il faut revenir à notre axe et à notre mission d’âme, ce qui nous oblige à renoncer aux leurres et aux mensonges de notre mental (et de notre société moderne).

Le jeu « Tous punis » ! Comment rectifier ?

Le travail est simple :
– Repérer les punitions subies dans des situations personnelles ou collectives (interdits, limitations, obligations, souffrances, brimades, etc.). Ce sont les conséquences d’une culpabilisation.
– Rechercher les erreurs collectives (ou personnelles) qui en ont été à l’origine (d’après vous). Ce sont les causes (sentiment d’avoir fauté).
– Imaginer ce qu’il faut modifier : quelle sera votre nouvelle intention, et par conséquent vos nouveaux comportements.
En procédant ainsi, les phénomènes de punitions vont s’estomper et disparaître.
Le tableau ci-dessous fera la synthèse de vos remarques et permettra de nous aider mutuellement les uns et les autres.

SecteurFautes commisesPropositions de correction
RestaurationAvoir délaissé le plaisir gustatif du client au profit de l’argent ou de la facilité.Intention d’offrir du plaisir visuel, gustatif, sonore, olfactif, etc.
MédecineAvoir délaissé le patient au profit du médicament.
Mettre le « savoir » au-dessus de l’expérience.
S’intéresser au patient et à ses problèmes avant de vouloir « supprimer la maladie ».
Admettre que la guérison vient du patient.
PoliceÊtre aux ordres de l’état et des politiques.Être au service de la protection des citoyens.
CultureAvoir mis trop de mental dans l’art ! (revendications, images choquantes, musiques discordantes, etc.)Refaire du « beau, du bon, du vrai », la définition de l’art qui vient de l’expression de l’âme !
JusticePunir des « coupables ».Responsabiliser et faire réparer.
PolitiqueNe viser que son élection et son prétendu « pouvoir ».Devenir un « serviteur » de l’état et du collectif !
ÉcoleFaire du « remplissage de cerveau » au lieu de vouloir rendre intelligent.
Privilégier le « savoir » à « l’être ».
Mettre la construction de l’humain au centre des intentions de l’école.
Ne plus évaluer sur des « connaissances ».
SportPrivilégier l’ego, le mental, l’argent, l’image, les besoins existentiels…Revenir au plaisir du corps, de se dépasser, de se confronter, etc.

Commentaires

3 réponses à “Tous punis !

  1. J’éprouve une culpabilité de vivre au-dessus de mes moyens : je suis enseignante en primaire, je loge dans un appartement vaste, je me chauffe sans problème, je me nourris comme je le souhaite, je conduis une voiture diesel, je profite des réseaux qui alimentent une ville (eau, électricité, gaz, tel, fibre, …). Quand je circule sur autoroute, je pense aux matières premières que nous sommes allés extraire ailleurs dans le monde, et surtout à la manière dont cela a été fait à l’encontre des êtres vivants dans les autres contrées. Alors je sens que ce déplacement est entaché et souvent il est contraint. C’est de la routine, ainsi de nombreux gadgets techniques : 5G, volets électriques, « téléenseignement », …
    Pour se désengluer, effectivement, je cherche ce que je veux ressentir à réaliser telle action, choisir ce qui me mobilise. Ne pas oublier que je suis créatrice.
    Merci de vos partages qui alimentent l’être.

    1. Oui, il y a deux culpabilités existentielles de base : celle d’être pauvre, et celle d’être riche ! Mais un proverbe dit « Mieux vaut faire envie que pitié ». A méditer ?!

  2. Suite de mon commentaire:
    La culpabilité que j’ai décrite ci-dessus est une culpabilité enseignée et prise dans le champ de la citoyenneté.
    Je la travaille en lâchant tout cet « enseignement » et en choisissant en conscience ce dont j’ai besoin et en œuvrant à satisfaire ce besoin dans une communauté de personnes ayant ce même besoin.

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