Retrouvez la visioconférence du 22 avril sur notre chaîne Youtube, avec un rite de soin collectif de Médecine Symbolique

Première partie : Le Symbole Médical

Que nous apprend le système médical lorsqu’on l’observe au filtre de la conscience humaine? Que nous sommes entre un état « enfant » et un état « adolescent ».

Deuxième partie : Involution- Évolution

Les mouvements de la conscience sont induits par les cycles Yang involutif et yin évolutif.

Troisième partie : Un nouveau paradigme

Au-delà de la croyance de la dualité bien-mal, il existe une autre façon de voir les choses et la maladie. Un soin de nos « peur-culpabilité-croyance » est alors possible…

Texte de présentation de la conférence

Le coronavirus nous a montré combien les peurs issues d’informations virtuelles pouvaient entraîner les gens – et les pays – dans des réactions disproportionnées et irrationnelles.

peurs

L’existence des peurs mentales n’est pas nouvelle. Ce qui est nouveau, c’est la contamination collective à laquelle nous assistons. Certes, les médias ont leur part dans ce phénomène, mais eux-mêmes ne sont que l’expression symbolique de notre interconnexion collective. Nous sommes tous dans le même « bain » informationnel sur la planète, qu’on le veuille ou non.
Aussi, il apparaît primordial, comme pour toute expérience, d’agir en plusieurs étapes.

Quelle est cette expérience ?

Il convient tout d’abord de dissocier l’expérience des peurs qu’elle suscite. En effet, pour beaucoup, l’expérience du coronavirus est virtuelle ! Ils n’ont pas le virus, ou alors, il est passé sans faire de dégâts. Mais chacun aura remarqué qu’une expérience virtuelle déclenche des réactions émotionnelles et physiologiques, tout comme une expérience réelle.
De plus, il est intéressant de voir comment une expérience peut être détournée par les peurs et culpabilité du mental. Sauf que dans ce cas, l’expérience ne nous enrichit pas de l’éveil de conscience qu’elle est sensée nous apporter.
Pourquoi ce mécanisme, et par quoi est-il alimenté ? Qu’est-ce que cela nourrit en nous ?
Déjà, nous voyons que ces questions vont nous amener à des pistes de réponses inattendues. Et si en nous, quelque chose se nourrissait de tout cela ?
Cette part se nomme EGO, et c’est « lui » qui dirige en sous-main toutes ses réactions inappropriées. Il a aussi une fâcheuse tendance à nous conduire à des choses mortifères, et ce n’est pas la seule de ses tendances !

► La conférence vous guidera vers la visite de cet inconscient qui nous habite et nous plombe de ses radotages déconnectés du réel.

Quel est l’enseignement de cette expérience ?

Dans un deuxième temps, il est primordial de comprendre le ou les messages symboliques contenus dans cette expérience. La plupart du temps, notre cerveau « ego » zappe cette étape ! Il faut faire un effort et, là encore, poser les bonnes questions.
Pourquoi ? Parce que cette partie égotique n’aime pas se remettre en question. Au contraire, elle aime les certitudes, même si nous savons que ce ne sont que des croyances appelées à être un jour démenties par les faits ! Les enseignements sont toujours contenus dans les messages symboliques qui nous touchent :
– personnellement ;
– collectivement.

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En ce qui concerne le coronavirus, il faut évidemment distinguer l’expérience réelle de la virtuelle. La plupart des gens ne sont concernés que par des expériences de peurs, de culpabilité et de croyances. Ce sont ces dernières qu’il faut analyser en symbolique. Les questions classiques à se poser sont « qu’est-ce que cela me fait ? », « qu’est-ce qui pourrait arriver de pire ? », « A quoi cela me servirait si telle chose arrivait ? », « quels en seraient les avantages ? », etc.
En revanche, collectivement, il existe une expérience bien concrète que tout le monde expérimente : celle du confinement et de l’isolement, qui symbolise la première sanction que l’on prend pour punir un coupable (aller au piquet pour les enfants, exclusion du groupe et prison pour les adultes).
Un autre registre s’applique pour les récalcitrants : la punition directe avec les amendes, la mise en garde à vue, toujours à l’adresse des « coupables ».
Enfin, par dessus, le discours de cette « autorité qui nous gouverne » culpabilise directement les gens pour obtenir la docilité. La culpabilisation directe est toujours utilisée pour obtenir ce que l’on veut, car c’est l’arme qui permet d’arriver à ses fins lorsque la contrainte se révèle inopérante.
Globalement, le collectif est donc dans un registre de culpabilité, punition méritée lorsqu’on a fauté.

► La conférence permettra de mettre en évidence les mécanismes de cette culpabilisation à l’œuvre en chacun de nous, mécanismes que nous voyons ensuite apparaître en miroir dans le collectif.

Quelle est notre faute collective ?

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Puisque le symbole est évident, remontons à sa source… Si nous nous croyons coupables, c’est sans doute que nous aurions fauté ? Certes, nous avons beaucoup péché dans ces dernières décennies, vis à vis de la planète et des formes de vie qu’elle nourrit. Il est donc normal de le « payer » ! Mais pourquoi sous forme de punition ?
Dans la tradition judéo-chrétienne, la culpabilité est la première émotion décrite par le texte de la Genèse. Adam et Eve ont « fauté » et depuis, l’humanité paye cette faute. Cette vision paraît simpliste, mais elle repose pourtant sur des causes biologiques, ce qui explique la persistance de ce sentiment malgré les tentatives de se sortir de cette énergie plombante.
Qu’est-ce qui nous pousse à vouloir être « innocents », et par conséquent à chercher des « coupables » ?
Pourquoi le coronavirus et la maladie, qui ont pour effet de nous faire évoluer, sont-ils considérés comme « le mal » ?
La culpabilité ne repose pas que sur la pensée, le verbe et l’action, mais elle recouvre aussi globalement le champ existentiel. Cela veut dire que pour chacun, l’existence est « coupable ». Or, ce mécanisme n’est que peu abordé dans le développement personnel. Un outil ancien, l’Ennéagramme, décrit pourtant fort bien 9 types de constructions de ce « mensonge existentiel ».

► La question finale est de savoir si chacun d’entre nous est capable d’inverser – par une prise de conscience – cet automatisme interne. Auquel cas, une nouvelle ère s’ouvrira, reposant sur le vrai mode de fonctionnement de la vie.

Car au cœur de ces mécanismes se cache une vérité spirituelle, qui ouvre la voie de la guérison sur tous les plans.

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