Faute avouée est à moitié pardonnée. Faute assumée est totalement pardonnée !

Citation améliorée par Gilles Gandy

Eh oui, toute la différence entre la culpabilité et la responsabilité tient dans cette seule phrase.
Cette maxime montre que seule la personne qui assume – c’est-à-dire celle qui est dans son « adulte intérieur » – verra ses erreurs totalement pardonnées. Il s’agit alors d’un pardon intérieur qui effacera par conséquent tout « karma ». On ne se sent pas coupable lorsqu’on a tiré les leçons de son erreur. Au contraire, on peut être dans la gratitude de l’apprentissage (apprenti-sage).
Les autres… attendront un pardon extérieur (mais qui viendra de qui ?). Du coup, la faute ne sera qu’à moitié pardonnée, puisque la conscience reste immature, comme celle d’un enfant qui « avoue » sa faute à une autorité extérieure. Certes, on reconnaît son erreur, mais on ne voit pas en quoi elle a été nécessaire pour l’éveil de la conscience.