Las Vegas, l’Amérique qui fait rêver, ses jeux, son argent, sa musique et ses concerts. Un retraité « heureux », millionnaire, joueur au casino. Des dizaines de morts, des blessés par centaines. Une tuerie de plus pour ce beau pays.

Comment fait-on pour y fabriquer des diables ?

La recette est simple. Tout d’abord, il faut un Dieu. Les USA se revendiquent du côté du « bien » et, de facto, ils ont besoin d’un « mal » extérieur à eux-mêmes. C’est le principe bien connu de la dualité, qui fabrique des boucs émissaires pour que l’on reste dans une présumée « innocence ».
C’est pour cela que ce pays est toujours en guerre contre quelqu’un. L’avantage est lui aussi bien connu : quand on a un adversaire, cela fédère et renforce l’identité nationale. Et les USA en ont bien besoin, car ils ont un « mal » intérieur qu’ils ne savent pas comment gérer : certains habitants sont noirs de peau ! C’est basique, mais la couleur noire évoque plutôt le mal que le bien chez les judéo-chrétiens.
Donc, trouver un bouc émissaire externe se révèle bien pratique. Aussi, le diable actuel des USA s’appelle « état islamique », et cette définition s’étend à tous les pratiquants musulmans. Cela fait un paquet de « diables » potentiels. Par conséquent, après la tuerie, on cherchera vite à savoir si le terroriste (celui qui sème la terreur) était islamiste.
Le président Donald Trump citera à de nombreuses reprises « Dieu » dans son allocution. Mais il ne pourra pas nommer le « diable », puisque le tueur n’en fait a priori pas partie. Donc, le service minimum est d’évoquer sa souffrance, et de rappeler que « Dieu » punira les coupables, et sauvera les innocents.
Dormez, tout va bien…

L’impasse de la dualité

Mais les médias n’en restent pas là : ils ont besoin d’un coupable, car sinon, comment vont-ils vendre du papier ? Car évidemment, les médias fonctionnent aussi selon ce bon vieux principe de la dualité. Les lecteurs et spectateurs des écrans raffolent de victimes innocentes et de méchants vraiment méchants. C’est Hollywood !
D’ailleurs, le terroriste n’a-t-il pas bien fait son travail ? Hélas, non ! C’est un blanc pur souche, même pas converti. Pourtant, c’est bien un terroriste. Il a bien semé la terreur intentionnellement.
Miracle : ce mot disparaît comme par enchantement du langage des journalistes. Il s’agit d’un « dérangé », d’une erreur. Il ne devait pas faire partie des « diables », puisqu’il était du côté des gentils.

Le ver est dans le fruit

Bon, les médias ne sont pas dupes : il faut chercher dans l’inconscient de l’Amérique, dans son histoire, dans sa construction mouvementée, dans son passé de cow-boy armés jusqu’aux dents qui ont sciemment exterminé un peuple. On oriente donc le discours vers d’autres boucs émissaires.

  • Les marchands d’armes. Effectivement, c’est la partie la plus visible. Si le tueur n’avait pas eu accès à cette armada, il aurait fait moins de dégât. Si on supprime les voitures, plus d’accident de la route, si on supprime le tabac, plus de cancer, etc. Mais les marchands d’armes rétorquent que les armes ne sont pas faites pour tuer, mais pour se défendre (même les mitraillettes !). Ouf ! Soulagement dans les chaumières, car les Américains étant gentils, ils doivent se prémunir des méchants…
  • L’argent. Eh oui, les ventes d’armes rapportent gros. C’est même ce lobby qui a financé la campagne du président actuel. Et Las Vegas représente bien ce mirage que l’argent fait le bonheur. Or, l’argent rend coupable. Comment être innocent en sachant que gagner plus que raisonnable épuise la planète, appauvrit les plus pauvres, crée des famines et du réchauffement climatique ? Bon, il suffit de dire que les pauvres ne sont pas si innocents, que la planète n’est pas si en danger, et que gagner de l’argent est somme toute un objectif louable…
  • Hollywood. Les Américains – et ceux qui les imitent – sont abreuvés depuis leur enfance de crimes et de massacres qu’on leur passe en boucle sur toutes les chaînes. Bien sûr, c’est parce que le téléspectateur aime ça ! Mais il faut en faire toujours plus : actuellement, les films mettent en avant des scènes choquantes, des monstruosités, de la perversité. Car les méchants doivent être de plus en plus méchants, pour faire croire aux téléspectateurs qu’ils sont innocents. Mais que se passe-t-il dans le cerveau des gens ? N’ont-ils pas « vus » et « entendus » ? Ces images ne sont-elles pas dans leur tête ? D’où vient cette envie furieuse de massacrer beaucoup de gens ? D’où viennent ces idées pour tuer efficacement et tranquillement ? Ce qui est dans nos têtes est bien entré par un orifice, qu’il soit sensoriel ou « invisible »… Lire à ce propos notre ouvrage « La guérison de l’âme » : nous y dévoilons comment ces « énergies » entrent en nous et nous gouvernent.
  • Le sexe et la polarité. Oh, il faut bien en parler, car qu’est-ce qu’une arme à feu, sinon le prolongement fantasmé d’un pénis qui crache son feu. Qu’est-ce qu’un homme se faisant exploser le ventre par une ceinture d’explosif ? Juste un humain qui se révèle incapable de gérer sa puissance sexuelle. Or, le sexe est comme l’argent : il est coupable ! Mais l’Amérique puritaine ne saurait être coupable à ce niveau. Cachez ce sexe que je ne saurais voir ! Pourtant, in fine, tout ce qui est évoqué auparavant nous ramène à cette dualité apparente : les marchands d’armes, l’argent, la dualité gentille/méchant d’Hollywood, … Il n’est question que de sexe derrière tout cela.

Qui est dupe ?

Donc, les USA fabriquent leurs « diables » ainsi, en voulant rester officiellement du côté du « bien ». Il y aura d’autres massacres, les mêmes causes produisant les mêmes effets. De même, chacun pressent qu’il y aura d’autres terroristes islamistes, tant que nous les érigerons en boucs émissaires. Mais les « officiels » sont-ils dupes ? Pas vraiment ! Donald Trump désigne certains pays comme « terroristes », mais pas ceux avec qui il a des intérêts financiers, pas les rois du pétrole ! Il ne dira rien des marchands d’armes, et rien sur Hollywood… Car ceux qui dirigent réellement ce jeu savent ce qu’ils font. En renforçant ce discours et cette dualité bien/mal, ils peuvent continuer à faire leur business ! Quel est donc leur intérêt ?

Les trois manipulateurs

Trois instances gouvernent le monde occidental actuellement, représentant symboliquement les trois niveaux de l’être humain. Ces trois représentations – les gouvernants, les religions, les scientifiques – utilisent le pouvoir que la masse leur a donné, ce qui explique l’état actuel de la planète. Par conséquent, en connaissant la cause, chacun peut se libérer et reprendre son pouvoir dans ces trois domaines.

  • Niveau physique : la médecine scientifique. Il s’agit du domaine de la santé et de la nourriture. Le système qui dirige principalement ce centre s’appelle « la médecine ». Or, dans le principe de dualité, la médecine n’existe que parce qu’il y a des maladies. La médecine crée donc les maladies. Vérifiez : il n’y en a jamais eu autant, ni aussi graves ! Combien de morts dus aux médicaments ? Les chiffres varient, mais on en évoque plusieurs milliers par an, voire plusieurs dizaines de milliers. Enfin, si on meurt guéri…
    Comment s’en sortir ? En arrêtant de croire au binôme santé/maladie. La maladie n’est pas un « mal » : c’est un message pour nous avertir que notre conscience fait fausse route. Loin de nous nuire, la maladie est là pour nous aider à nous aligner physiquement, affectivement et psychiquement. Mieux : en pratiquant la médecine symbolique, nous pouvons même nous aligner spirituellement !
  • Niveau émotionnel : la religion. Il s’agit de nos « états d’âme ». Ceux qui dirigent ce centre s’appellent « les religions ». Dans le principe de dualité, les religions ont besoin du diable pour exister. Les gens qui se réclament de « Dieu » créent donc des diables. Vérifiez : il n’y a jamais eu autant d’étalage du mal sur la terre. Jamais l’homme n’est allé aussi loin dans l’invention de moyens de destruction massive. Et l’origine se trouve en germe dans l’inquisition, avec l’invention de tortures perverses et avec les premiers massacres de masse au nom du « bien » et de « l’amour »…
    Comment s’en sortir ? En cessant d’adhérer au binôme bien/mal. Le terroriste de Las Vegas n’apporte-t-il pas un éveil de conscience par son acte ? Un accident nucléaire ne nous prévient-il pas de l’impasse de cette technique ? Ne devrait-on pas remercier pour cela ? Le problème, c’est qu’en étant persuadé du binôme bien/mal, on oublie de tirer les expériences des erreurs commises… Et persévérer dans l’erreur est diabolique !
  • Niveau mental : les dirigeants économiques et politiques. Il s’agit des « gouvernements », ce qui « gouverne » et « ment » : les présidents, les médias, les patrons de grosses entreprises, les experts, etc. Ils veulent diriger le monde. Ils aiment cela. Mais ils n’existent que parce qu’il y a des gens « trop bêtes » pour se gérer eux-mêmes (des enfants). Les dirigeants n’ont aucun intérêt à éveiller le peuple. Au contraire, ils doivent le maintenir dans l’ignorance. Par conséquent, les classes dirigeantes créent des enfants immatures, des pauvres, des ignorants, des « cons ».
    Comment s’en sortir ? Il faut arrêter de croire au binôme parent/enfant. En donnant nos voix à ces gens-là nous leurs donnons notre pouvoir. Chacun est sur terre pour s’éveiller individuellement et pour assumer ses actes et ses choix. Chaque fois que nous demandons une « autorisation » à une « autorité » extérieure, nous créons cette dualité. Mais devenir grand suppose d’affronter sa culpabilité ! Sommes-nous prêts à assumer notre unité ombre/lumière ?

Si les USA voyaient réellement comment ils créent leur « diable » par leur besoin de se croire « innocents », ces énergies arrêteraient de se manifester chez les plus fragiles de leur population.
En tout cas, nous pouvons les remercier de ces messages porteurs d’éveil, comme il faut remercier ces âmes qui se sacrifient pour nous éveiller. Grâce à ces « faits divers », nous éviterons peut-être la « troisième » que ces énergies de dualité nous prépare…

Gilles Gandy

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