Vous avez sans doute remarqué que la plupart des sports représente symboliquement une relation sexuelle ?
En effet, il s’agit pour la plupart du temps d’envoyer une balle chez l’adversaire et de percer ses défenses. La partie adverse se défend, le vainqueur étant le plus « masculin » et le plus pénétrant. Honte au « pénétré » !
Pour le football, on ne peut que constater qu’il s’agit d’un symbole phallique de pénétration visant à entrer une graine dans l’intimité de l’adversaire (la cage). Cela ressemble étrangement à l’acte sexuel, car l’homme cherche instinctivement à féconder la femelle, qu’il va devoir conquérir au préalable, quitte à la forcer à recevoir ses petites graines (qu’elles soient en forme de balle de tennis, de football, de rugby ou de balle d’un fusil de chasse…).

Aussi, le mondial de football battant son plein, il m’apparaît opportun d’attirer l’attention du public sur cette symbolique qui fait couler beaucoup d’encre et qui suscite des ambitions démesurées ainsi que des dépenses monétaires exagérées (j’ai déjà souligné dans d’autres articles que l’argent représentait une des symboliques du sperme – le liquide qui remplit les testicules de l’homme).
La question provocatrice que je veux poser est celle-ci : « Pourquoi valorise-t-on uniquement le vainqueur, c’est-à-dire l’équipe qui marque des buts, et pas le vaincu qui encaissent les buts ? »
Réponse : les vainqueurs sont valorisés parce qu’ils sont masculins et virils, ce qui est souvent le propre des sports !
Et si nous valorisions aussi les vaincus pour le simple motif qu’ils sont « féminins » (ils encaissent les buts) et permettent ainsi de mettre en évidence le principe masculin ?
Non ! Il semble bien que le féminin, là encore, soit dénigré et qu’il n’ait pas droit à la reconnaissance de sa juste place. L’égalité masculin/féminin n’est pas pour demain…

Faisons un détour par l’économie.

Les experts annoncent que le vainqueur du mondial verra sa croissance augmenter (la croissance, c’est le symbole de l’érection). Autrement dit, les produits du pays concerné se vendront sur les marchés à l’export (après les cages de l’adversaire, on pourra conquérir aussi les marchés internationaux). Le peuple sera dans la confiance et il y aura des dépenses de consommation (le masculin videra ses bourses au lieu de se retenir et de fermer les robinets). Bref, ce pays connaîtra une expansion économique.
Mais il n’y aura qu’un seul vainqueur au mondial et donc qu’un seul mâle satisfait dans sa virilité. Les autres retourneront au vestiaire la queue entre les jambes et les pays concernés seront dans la dépression et la déprime (malheur à l’Espagne, sortie au premier tour ! Mais bravo à son gardien, qui a encaissé un maximum de buts en un minimum de match !).
Dans cette image/miroir de l’économie – et comme pour le sport – il faudrait que tous les pays soient masculins, dans l’agressivité commerciale, afin de conquérir de nouveaux marchés comme le mâle veut conquérir de nouvelles femelles. Là aussi, en matière économique, il n’y a pas de place pour le féminin.
Or, pas plus tard que cette semaine, le ministre de l’économie française a annoncé que le tourisme était une priorité nationale pour la France. Pourquoi ? Tout simplement parce que la France, comme de nombreux pays occidentaux, voit son l’économie industrielle s’effondrer depuis de nombreuses années, remplacée par les économies de la finance et du tourisme. Ces deux dernières ont pour principe qu’elles fonctionnent en féminin : elles attirent les clients pour leur soutirer leur argent ! La France constate qu’il est plus facile d’attirer les riches étrangers dans le but qu’ils viennent dépenser leur argent ici, plutôt que d’aller chercher l’argent dans les pays étrangers par des conquêtes commerciales. La France est en train de se rendre compte que le féminin a autant de valeur et que cela doit être facilité au niveau économique.

Revenons au football :
A quand une récompense pour le pays qui aura encaissé le plus de buts ?
Sûr que la face du sport en serait changée !

NB du 21 juin : « La France écrase la Suisse 5 à 2 ». Évidemment ! La France a toujours joué le masculin par rapport à ses voisins francophones belges et suisses. Ces derniers jouent donc le féminin… et encaissent – par la soumission – le liquide des exilés fiscaux français qui vont le placer dans leurs coffres (le coffre représente le vagin féminin, le sac à main dans lequel tombe le liquide du masculin, subtilement aspiré par l’attraction du féminin).
En cela, le résultat de ce match montre juste que les polarités sont respectées : les Français continueront à déposer leur argent en Suisse. Mais qui gagne réellement à ce jeu inconscient ? vous pensez que j’exagère ? Voici un autre titre de la presse de ce matin (RTL, comme par hasard) : « Coupe du monde 2014 – France-Suisse : les Bleus font exploser le coffre suisse ». Si même les journalistes comprennent la symbolique…

Gilles Gandy

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